Je démarre aujourd’hui cette nouvelle rubrique intitulée “Expats Life”. L’aventure de l’expatriation dévoilée et racontée à travers leur histoire. Celle de PVTistes, résident permanent, travailleurs autonomes ou temporaires, étudiants, entrepreneurs et bien d’autres. Car qui d’autres que de vrais expatriés, intégrés et en immersion complète pourrais te partager la réalité de ce que nous vivons tous, à des milliers de kilomètres de notre terre natale. C’est pourquoi, ils t’expliqueront, chacun à leur tour, dans différents billets, leur expérience, leur histoire, avec ses hauts et ses bas. Mais aussi, les raisons de ce choix de vie, les avantages, les erreurs et leurs conseils qui te permettront sans aucun doute à y voir plus clair voire peut être même à t‘inspirer davantage. Sans plus attendre, je laisse la parole à Déborah, qui a l’honneur et le privilège d’ouvrir le bal ! À ce propos, je tiens à la remercier infiniment et je tiens à préciser que je suis l’auteur du questionnaire et que la retranscription des réponses est fidèle, mot pour mot, à l’original. Voilà donc la vie d’une famille française à Montréal racontée par Déborah, 3, 2, 1, TOP ! C’est parti ! Bonne lecture !
1. Hello Déborah, présente-toi en quelques mots :
Déborah, 29 ans. Maman d’un petit bonhomme de 3 ans. Expatriée au Québec, en famille, depuis 2018.
2. Quelle est ta région natale ?
Je suis originaire du nord de la France.
Je suis née à Arras et j’ai vécu plusieurs années à Lille pour mes études, puis pour le travail.
3. Dans quel endroit vis-tu actuellement ?
Je vis au Québec, sur la Rive-Sud de l’île de Montréal.
4. Depuis combien de temps ?
Depuis 2 ans en juin dernier.
5. Pourquoi avoir choisi le Québec ?
Tout a commencé par un voyage avec mon mari en 2013.
Le Canada nous inspirait alors on a commencé par le plus simple en programmant 15 jours de congés à Montréal et ses alentours. Nous avons découvert le Québec et sommes tombés amoureux de sa culture, ses valeurs et son mode de vie. Mais aussi ses paysages.
Un endroit où nous nous sommes projetés, convaincu que le Québec saurait nous offrir les éléments nécessaires à notre bonheur et à une potentielle future vie de famille.
6. Quel est ton job aujourd’hui ? Ta formation initiale ?
Aujourd’hui je suis Chef de contenu à la performance.
Autrement dit, je suis spécialisée dans l’analyse de la performance des contenus que ma société produit sur les web. Ça passe notamment par l’analyse du comportement des internautes et la façon dont ils consomment nos contenus.
Je suis issue d’une formation en Communication et Marketing direct. En France, j’étais responsable des budgets marketing de plusieurs marques de prêt-à-porter à travers la gestion de leurs campagnes publicitaires e-commerce.
7. Comment décrirais-tu le “toi d’avant” cette expatriation ?
Le moi d’avant est une fille bien heureuse, entourée de sa famille et des amis sur qui elle peut compter. Toujours le goût du challenge et l’envie de réaliser quelque chose de plus grand, de plus fou… Comme s’expatrier par exemple ?
8. Quelles ont été les raisons de ton départ ?
Nous avions une belle vie en France, mais pour ma part, extrêmement de frustration. Beaucoup trop de concession pour le travail et bien trop peu de reconnaissance. Une conciliation vie pro/vie perso impossible. Une mentalité qui ne me correspondait pas, tout comme les codes du monde du travail bien trop archaïques.
9. Es-tu venu t’installer seul(e) ? En couple ? En famille ? Avec ta boule de poils ?
Nous nous sommes installés en famille. Notre fils Harry avait tout juste 1 an quand nous sommes arrivés. Ça peut faire « peur » parfois d’arriver avec un enfant, mais je trouve ça bien plus facile que d’arriver avec un ado par exemple. Petits, ils suivent le mouvement et s’adaptent tout de suite.
10. Quel(s) permis ? Sur quelle durée ?
Permis jeune professionnel d’une durée de 2 ans pour mon mari. Moi et mon fils sommes donc rattachés à son visa. Permis ouvert pour moi (je peux donc travailler pour n’importe quel employeur), permis visiteur pour mon fils.
Notre demande de résidence permanente est en cours, alors on patiente… Les concernés au Québec sauront de quoi je parle 😉
11. Comment s’est déroulée ta première semaine d’installation ?
Extrêmement bien ! Nous avons été chanceux à l’arrivée : passage très facile et rapide aux bureaux de l’immigration. Des amis vivant déjà au Québec nous ont accueillis pour la première semaine, le temps de faire toutes nos démarches administratives, récupérer notre logement, acheter toutes les premières nécessités, etc… Un vrai confort quand on arrive dans un nouveau pays. Et un soutien moral aussi.
12. Quels ont été tes premiers sentiments à ton arrivée ?
Légèreté ! Un souffle nouveau, les épaules légères, libérées de beaucoup de poids. Le sentiment d’avoir la vie devant soi et mille et une opportunités à saisir, à créer.
13. Avec le recul, penses-tu avoir pris la bonne décision ?
Définitivement. Ce n’est pas facile tous les jours, mais nous avons trouvé ce que nous cherchions. Une vie paisible grâce à un équilibre vie pro/perso. Des valeurs qui nous correspondent et une culture nord-américaine qui nous divertie au quotidien. On est plus « cool » !
Notre niveau de vie est aussi plus élevé ici, on a le sentiment de profiter et de se faire plaisir plus facilement.
14. Décris-moi l’accueil que t’ont réservé les Québécois
Très bon ! Ici personne ne t’attend, à toi de créer ton expérience. Mais les Québécois sont d’un accueil étonnant. La « peur de l’autre » est beaucoup moins présente. On jase facilement. Et surtout, on te fait confiance. Les opportunités sont bien plus faciles à saisir si on se donne un peu les moyens.
15. Comment pourrais-tu décrire le niveau de vie dans ta région ?
Je le perçois bon ! J’ai le sentiment que les aides gouvernementales et les systèmes bancaires te donnent plus de possibilités pour conserver ton pouvoir d’achat, créer ton capital et le faire fructifier. Le Québec est aussi la province la plus taxée et les impôts sont colossaux. Mais malgré tout, dans notre cas, on voit une grande différence avec la France.
On a aussi la chance d’exercer des professions très en demande ici et la conjoncture est bonne, ça aide beaucoup.
16. Peux tu me raconter une journée type ?
Rien de très passionnant… Le métro-boulot-dodo d’une jeune famille ! À une différence près : plus de temps libre.
Après le travail, je récupère mon fils et nous avons le temps d’aller jouer un peu au parc avant de rentrer pour le souper. Ou alors je peux facilement me planifier une séance de sport avant de le récupérer. Des petits moments de famille ou de temps perso que j’aime avoir au quotidien.
Ici, on soupe beaucoup plus tôt qu’en France ce qui laisse plus de temps pour la soirée aussi. Mine de rien, ça fait une différence !
17. Et socialement, ça dit quoi ?
On n’a pas à se plaindre ! Un couple d’amis français vit à Montréal, c’est un atout précieux de connaître quelqu’un quand on s’installe dans un nouveau pays.
Aussi, mon mari a retrouvé un copain de promo dans sa société, ce qui a ensuite facilité la rencontre de nouveaux amis expatriés. Il y a une vraie communauté expatriée ici et vivre des choses semblables aide vraiment à créer des liens.
On a donc une « maudite » bande de Français avec qui on aime se retrouver ! 😉
Mon mari a aussi un oncle qui vit ici. Et on commence à tisser des liens avec des Québécois et ça, c’est quelque chose de précieux pour notre intégration.
18. Soyons fou, je suis ton patron, ton supérieur hiérarchique ou ton directeur de formation et je t’offre 3 jours OFF tous frais payés (oui je sais je suis vraiment un gars formidable), ou est-ce que tu pars immédiatement ?
Étant donné que les distances à parcourir qui peuvent devenir importantes et le délai des 3 jours, le road trip au Québec est tout trouvé. On veut toujours partir loin, mais on a de très belles choses pas trop loin de la région de Montréal. Je viens de partir à Tadoussac pour 3 jours justement, à la rencontre des baleines. J’aurais aimé y rester pour explorer les environs du Saguenay. Il y a des points de vue incroyables !
Sinon j’aimerais vraiment faire le tour de la Gaspésie. Mais il faudrait plus de 3 jours 😉
19. Quelles ont été les erreurs que tu as commises ?
Sous-estimer le manque de « relai » familial lorsqu’on a un enfant en bas âge et qu’on vit à l’étranger. Le soutien des grands-parents, oncles, tantes, les repas familiaux… ça représente un vrai relai pour les parents et ça permet de sortir la tête de l’eau. Ici, on peut compter sur personne ou alors ça prend du temps. Les occasions se présentent forcément moins donc à toi de les créer, t’organiser pour t’octroyer des moments de « répits ».
20. Quels conseils pourrais-tu donner pour éviter de les reproduire ?
Ne pas se laisser submerger par le train-tain du quotidien et surtout changer son mode de fonctionnement. Ici j’ai contacté une gardienne (nounou) de 15 ans que je n’avais jamais rencontrée auparavant. Je lui ai demandé si elle était disponible, à l’aise avec un enfant de 3 ans. Elle m’a dit oui et le soir même elle venait à la maison pour que nous puissions sortir. Je n’aurais jamais procédé ainsi en France.
Oublie la recherche du fameux « feeling », la première rencontre préalable avec l’enfant pour se familiariser, etc.
Ici tu n’as personne et si tu as BESOIN de sortir sans enfants, il faut parfois mettre ses principes de côté.
21. Quelle a été ta plus grande surprise au Québec ?
Heum…. Le nombre de « maudits Français » icitte ! haha
À ma première job, nous étions presque rendus à 50% d’employés français. Et parfois ça me dérangeait presque de ne pas être assez entourée de Québécois. Disons que ça rend l’expérience un peu moins exotique !
Mais je ne peux pas cacher que c’est un certain réconfort et une aide précieuse de pouvoir échanger chaque jour avec des personnes dans la même situation que toi. C’est se sentir aussi moins « étranger » quand tu commences ta première job dans ce nouveau pays.
22. As-tu des regrets ?
Pour l’instant non. On vit dans l’instant, on écoute nos envies surtout. Alors tant que ça va, ça va… 🙂
23. Si tu devais vivre dans une autre ville du Québec, ce serait laquelle ?
Étant donné que je ne connais que Montréal et Québec, c’est difficile à dire. Par contre, d’autres villes au Canada m’attirent. J’aimerais prendre le temps de voyager pour découvrir Edmonton en Alberta ou encore Vancouver en Colombie-Britannique. Rien que pour comparer le mode de vie très différent d’une province anglophone et francophone. Ça me permettrait de poser un regard encore différent sur notre lieu de vie actuel, proche de Montréal.
Je me rends compte que je ne connais rien du Canada. Je n’ai qu’une mince vision de la vie au Québec. Il y a tant à découvrir !
24. Et sinon, comment décrirais-tu l’hiver ? Faisons tomber le mythe, n’est-t-il pas trop court ?
Sincèrement, l’hiver ne me dérange pas (bon ok, peut-être parce que je ne suis là que depuis 2 ans). J’ai toujours aimé la neige et ici on est bien équipés donc ça se gère très bien.
MAIS, je souffre beaucoup du manque de lumière et la « déprime hivernale » que j’ai pu connaître en France est bien multipliée par 10 ici !
Mais c’est ce qu’il faut pour être capable de relativiser les 40 degrés lourds et humides qu’on peut avoir en été 😉
25. Quelle a été ta pire galère ?
Je n’ai vraiment pas eu de grosse « galère » pour l’instant.
Le statut implicite que nous vivons en ce moment à cause de la Covid peut être stressant (retards du traitement des visas par l’immigration). Mais la situation exceptionnelle nous permet de préserver notre assurance sociale en attendant. Galère évitée !
Mis à part ça, l’adaptation ici s’est très bien passée, que ce soit d’un point de vue culturel ou logistique.
Difficulté personnelle sinon : mon travail a pris un virage 100% anglophone l’année dernière. Ne sachant pas aligner plus de 3 mots comme beaucoup de Français, il a fallu se relever les manches et progresser chaque jour. Mais je considère ça plutôt comme une chance au final. 🙂
26. Raconte-moi une anecdote insolite :
Notre premier hiver, une journée passée à Québec par -25 degrés. Pulls, manteaux d’hiver, grosses bottes, tuques et mitaines, on est parés ! À un détail prêt, je portais un de ces jeans troués à la mode, laissant visibles 5 centimètres de peau de ma cuisse. Quand j’y repense, je ne comprends pas mon raisonnement ! Je l’ai faite cette journée, la peau apparente a été très légèrement brûlée par le froid, mais je m’en suis quand même très bien sortie ! haha
Mais quand même, plus jamais…
27. Quels sont tes objectifs à moyen/long terme ? Rester au Québec ? Changer de Région Administrative ? De Province ? Retourner en France ? Ailleurs ?
À moyen terme, on se voit toujours au Québec. Notre demande de résidence permanente est en cours, nous avons acheté une maison, maintenant que tout est plutôt stable pour nous et qu’on est bien installés, on veut en profiter, tout simplement.
À long terme, je n’en ai aucune idée, car personne ne sait de quoi est fait l’avenir…
Si on devait de nouveau bouger, et si on gérait toujours bien le manque de proches, je serais bien tentée d’essayer une autre province canadienne ! Donc Anglophone cette fois. Mais nous n’en sommes pas là !
28. Qu’est-ce qui te manque le plus de ta vie d’avant ?
Indéniablement les proches. La possibilité de visiter la famille sur un coup de tête et surtout aller prendre un verre avec une amie chère quand l’envie se présente. Ça me parait si facile quand j’y pense de pouvoir faire ça quand on habite près.
29. De quoi ne pourrais-tu plus te passer aujourd’hui ?
La nature, les grands espaces et surtout la sécurité. Rentrer tard en transports en commun, seule ou en famille, sans aucun problème, aucune crainte.
Aussi, le fait que les gens te « foutent la paix ». C’est un ressenti que j’ai. Comment tu t’habilles, ce que tu dis, ce que tu fais… c’est ton affaire !
Et enfin, le positivisme, le goût de la réussite et du plaisir !
Ça fait quand même beaucoup de choses au final
30. Quelle est ta citation favorite ?
« C’est dans les moments de décision que notre destin se forme »
Anthony Robbins. Ça parlera peut-être aux (futurs) expatriés 😉
31. Comment pourrait-on décrire ton mindset d’expatrié aujourd’hui ?
Je suis vraiment dans l’instant présent.
Notre vie a pris un gros tournant, on vit de belles choses. Alors je veux juste en profiter de cette vie.
Je veux rester ouverte et préserver mon regard « neuf » sur le pays le plus longtemps possible. Préserver ce sentiment de « découverte » qui fait que chaque jour a un petit goût de surprise.
32. Si tu devais résumer la valeur ajoutée de ton expatriation sur ta vie en 3 mots :
- Famille. On est loin des nôtres, mais on se recentre sur notre popre famille. On se découvre les uns les autres dans un nouvel environnement et on grandit plus que jamais ensemble.
- Ouverture : On sait que le voyage ouvre les esprits. C’est prendre du recul sur sa vie, son passé et découvrir une autre facette du monde, des gens.
- Plaisir : On gagne bien nos vies et on peut en profiter. Alors je peux dire que c’est une vie de bien des plaisirs ici.
33. Quelle est selon toi la recette fondamentale d’une “expatriation réussie” ?
Selon moi c’est l’équilibre ! Un équilibre qui est propre à chacun, selon ses attentes personnelles et son vécu. S’expatrier implique forcément des contraintes et difficultés. Et je pense que nous sommes capables de les surmonter si nous trouvons les choses positives qui sauront faire la balance et nous permettre de nous épanouir.
34. Instant Autopromotion : partage avec ton futur lecteur ton compte Instagram, ta page Facebook, l’adresse de ton blog… C’est le moment de mettre le paquet !
Voici mon blog !
Tu veux un retour d’expérience profond sur la vie d’expatrié ? Pas forcément les conseils pratiques pour t’installer comme il faut, mais plutôt les clés pour t’épanouir personnellement, comprendre ce qui se passe au plus profond de toi à travers une expérience comme celle-ci ? C’est sur mon blog que je te partage mon expérience, mes ressentis les plus personnels pendant mon expatriation.
Expatrié ou non, ça va te parler. C’est des histoires de vie qui nous touchent tous. Et si on peut en jaser ensemble, c’est encore mieux !
C’est pour ça que je t’invite à me suivre sur les réseaux :
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35. Qu’aimerais-tu dire au futur expatrié qui est entrain de lire ton témoignage ? Je laisse libre cours à ton imagination pour le mot de la fin :
Je lui dirai de suivre son instinct, de partir pour les bonnes raisons, de laisser tomber un peu ses attentes et de s’ouvrir bien grand pour être prêt à accueillir toutes les composantes de sa future nouvelle vie ! Que ce soit les chocs, les interrogations, les petits et grands bonheurs, les lueurs d’espoir, les différences, les personnes que tu vas rencontrer. Sans l’ombre d’un jugement ou d’une comparaison, accueille-les.
Pour poursuivre l’aventure
Merci d’avoir lu cet article ! Je t’invite à me partager tes impressions en commentaire sur cette famille à Montréal. Que t’inspire ce témoignage Déborah ?
Pour en découvrir toujours plus sur l’expatriation, tu peux prendre quelques minutes supplémentaires pour consulter un article très apprécié de mes lecteurs : en quoi le voyage peut-il être bénéfique pour la famille ?
Si tu viens de découvrir le blog, je te souhaite officiellement la bienvenue ! Peut-être feras-tu partie de ces nouveaux aventuriers des temps modernes qui vont tenter l’aventure de l’expatriation ou simplement mener enfin la vie à laquelle ils aspirent.
Si l’idée te traverse l’esprit, laisse-toi guider par mon article qui te dévoilera mes meilleures astuces pour enfin vivre tes rêves.
Enfin, si tu as d’autres questions sur l’expatriation, ou que tu es simplement à la recherche de quelques conseils pour démarrer un nouveau projet de vie, il te suffit de m’envoyer un message via ce formulaire de contact. Simple et efficace. Je me ferais un plaisir de t’éclairer en m’appuyant sur notre propre expérience.
À bientôt.
Bye-Bye
© Stalimapics – Profiter de l’instant. Vivre, simplement !
Une belle expérience. Mes deux filles sont parties vivre au Canada avec maris et enfants. Expatriation pas toujours évidente pour les aînés à l’époque. Je comprends facilement qu’avec un bébé d’un an se soit plus simple. Le manque d’une famille proche est le même pour toutes les classes d’âge. Bonne continuation ☺☺
Merci pour ce partage d’expérience. Effectivement, chaque expatriation est unique. En espérant que tout se passe bien pour tes filles.. 😉
Super témoignage qui me motive encore plus (même si je suis déjà à bloc)
Vivement mon tour !
Je confirme, son témoignage était vraiment très motivant ! 🙂 Je ne peux que te souhaiter que ton tour arrive au plus vite ! Belle aventure à toi ! 😉