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Expatriation, les 8 erreurs à éviter

Posted on 3 mai 20204 février 2021 by Stalimapics

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– Article Défi 9/26 –

8 mois au Québec, c’est le timing parfait pour te partager les 8 erreurs à éviter lors d’une expatriation. Pour ce faire, je vais t’exposer notre retour d’expérience, propre à notre vécu. Car oui, nous n’avons pas été exemptés de boulettes en tout genre. Alors, je te confirme que je n’ai pas la recette miracle du succès, mais je peux au minimum te rendre service en évitant que tu fautes dans tous les domaines.

Par ailleurs, je me suis arrêté à 8 erreurs pour coller au calendrier, ce qui ne signifie pas qu’il n’y en a que 8, ni que nous avons fait ces 8 erreurs. Sincèrement, nous n’en avons fait qu’une, voire une deuxième ponctuellement. Soyons honnêtes et plutôt fiers même, en passant.

Du coup, je te souhaite une excellente lecture et je compte sur toi pour me transmettre tes questions en commentaires sur ces 8 points précis ou sur d’autres erreurs d’expatriation que tu aurais potentiellement peur de commettre avant ou après ton arrivée.

1. Louer son premier logement sans le visiter

Déménagement en Beauce / Octobre 2019

Effectivement, j’ai déjà évoqué ce point dans un de mes précédents articles. C’est simplement qu’il me semble essentiel. Tu auras tout un tas d’excellentes raisons pour ne pas vouloir faire un aller-retour express Paris/Montréal à 2100$ CAD (intégration économique réussie. 1 400€ pour ceux qui refusent de faire des efforts). Par exemple, ton boss, tes économies, le solde de tes jours de congés qui fondent comme neige au soleil et simplement, car ce ne sera pas un road trip, mais “chasseurs d’appartement” sans Stéphane Plazza, sans le budget et “sans l’fun”.

En réalité, ce fut notre plus grosse erreur. Cette étape est indispensable. Par ailleurs, je m’avance peut-être, mais en me fiant à notre réseau, je suis certain que plus de 50% des expatriés au Québec ont regretté leur premier choix de logement ou on déménagé dans les 6 mois suivants leur expatriation. Lorsque tu seras sur place, tu constateras aisément qu’il est beaucoup moins évident de déménager au mois de novembre. En effet, au Québec il y a 2 règles. Premièrement, tu cherches ton logement en mars/avril pour déménager le 1er juillet. Deuxièmement, ton bail, c’est comme le mariage, pour le meilleur et pour le pire. (J’avais un doute sur le choix de cette métaphore, tu ne m’en voudras pas!)

Bref, tu pourras résilier ton bail uniquement s’il arrive à échéance, si tu sous-loues ton appartement ou si tu trouves un locataire de remplacement. (j’exclus volontairement toutes les conditions légales et exceptionnelles de rupture, tu les trouveras sur le site officiel de la Régie du Logement)

Les points à retenir :

    • S’assurer d’une isolation adéquate
    • Vérifier l’environnement proche et la proximité de tes centres de priorités (école, commerce, lieu de travail, etc.)
    • Sonder les locaux sur les fréquentations du quartier. Ce que nous avons appris (à nos dépens), c’est que dans certaines villes, les classes sociales les plus démunies ne sont pas parquées en périphérie des villes ou en banlieue, mais au centre-ville. Cela facilitera leur quotidien. Veille donc à choisir le bon endroit pour ta petite famille. Si tu es un étudiant fêtard, tu n’auras pas les mêmes priorités. Nous sommes d’accord.
    • Toujours garder à l’esprit que l’hiver dure d’Halloween à Pâques, l’accès à ton nouveau petit coin de paradis devra donc être étudié sous tous les angles, sinon l’hiver pourra être encore plus long que prévu. Ça sent le vécu n’est-ce pas ? 

2. Acheter un char usagé à TRÈS bas prix

Mustang V8 GT CALIFORNIA 2014 / Pour ton 2eme été d’expatrié ?

Tu noteras ce titre accrocheur qui témoigne d’une intégration presque réussie. Quelle crédibilité. Bien évidemment, il s’agit de l’achat d’un véhicule d’occasion. Ne me remercie pas pour la traduction. 

Moi le premier, j’ai été vraiment tenté d’acheter une voiture vraiment pas chère. Pourquoi ? Parce que 1$ c’est 1$, même canadien. En réalité, c’est plutôt car le marché est complètement dingue ici ! Tu trouveras des véhicules FORD, DODGE, CHEVROLET, JEEP, HONDA et bien d’autres, en 4×4, V6, simples berlines ou compactes entre  2 500$ CAD et 5 000 $ CAD (1650€/3300€). Ils seront dans dans un état parfois qui laisse plutôt perplexe et rêveur.

Nous avons eu la chance d’être avisés intelligemment par un vendeur, qui ne cherchait pas à nous vendre plus cher, mais qui voulait être sûr de maintenir sa bonne réputation. Car oui, certaines occasions semblent être incroyables, mais tous les véhicules souffrent énormément et exigent un entretien précis et rigoureux. Le conseil de Stéphane, notre vendeur : “si tu n’es pas très bricoleur ou que tu n’as pas le matériel adéquat, rajoute 2 à 3000$ CAD.” Pour limiter les dégâts, “ne prends pas de chance” (l’intégration ne s’arrête jamais) et budgétise entre 7 000 et 10 000$ CAD. (4600€/6600€).

Pour exemple, notre Hyundai Grand Santa Fé GLS, V6 275cv, essence, 4×4 de 2010 avec 100 000 km, en bon état et parfaitement révisé avant l’achat, nous a coûté 5540€, soit 8500$ CAD (avant SAAQ). (Le prix d’une d’une clio 2 ou 3 de 90cv maximum en France ?)

Rappel :

Au Québec, il est très fréquent et absolument pas mal vu de faire réaliser un diagnostic avant l’achat d’une occasion par un autre garage. Pour une centaine de dollars maximum ils t’établiront un devis des éventuelles réparations à réaliser. Libre à toi de le présenter à ton vendeur pour négocier le prix ou demander la remise en état. Chose que nous avions faite. Le gérant a pris en charge l’intégralité des pièces à remplacer. Aussi, plusieurs contacts sur place nous avais conseillé, en gage de qualité, de choisir des garages certifiés CAA.

3. Sous-estimer l’hiver

Que ce soit d’un point de vue “matériel”, physique, ou psychologique, il ne faut pas sous-estimer l’hiver. Et pour cause, à la mi-avril, il neige encore de temps à autre et nous enregistrons ponctuellement des températures négatives (aux alentours de -10°C) alors qu’il peut y avoir un grand soleil et du +10°C le jour suivant. Parallèlement, ce dont je souhaite te parler, ce sont les dépenses liées à cette saisonnalité forte.

D’un point de vue alimentaire, les fruits et légumes vont se faire plus rares et à un coût bien plus élevé, si comme nous tu tentes de manger de bio, local et de saison. Par ailleurs, en ce qui concerne les mécaniques, les chars évoqués dans le point précédent souffrent énormément. Que ce soit au niveau de la carrosserie et des freins à cause du sel, ou du reste grâce au froid, tu n’auras jamais vu ta voiture mise à si rude épreuve. Pense à prévoir un petit check-up avant et après l’hiver. Pour ma part, il s’agira de permuter les pneus hiver/été, réaliser des retouches peintures et antirouille, contrôler les freins, etc..

Et côté finances ?

De plus, le budget ne sera pas épargné par les charges de chauffages. Si tu vivais dans l’Est de la France, tu es plus ou moins habitué à cette fluctuation et au lissage un peu barbare des factures d’électricité qui servait de fond de roulement à la régie historique française. Ici, à titre d’information, nous avons un prévisionnel de 2000$ CAD sur 12 mois pour 200m² dont 60% ont déjà été facturés entre novembre et mars. Mieux vaut prévoir le coût/coup. Enfin, ne négligeons pas la partie vestimentaire et physique. Nous nous sommes rendu compte que certains équipements, comme les gants, les tuques (*bonnet / intégration parfaite, j’y suis presque!), chaussures intermédiaires, ne sont pas en reste face aux conditions hivernales. La rotation sera bien plus rapide qu’en Europe. Pour votre plus grand bonheur mesdames. ; )

Pour finir, ton mental doit être préparé, car même si comme moi les connexions neurologiques se font rares dès que le moindre flocon flotte à l’horizon, la neige à partir du 30 octobre c’est bien, après Noël c’est toujours encore féerique, mais à partir de la mi-mars, tu commences à comprendre pourquoi les Québécois sont tannés (combo d’expressions réussi ! “saoulé” ou “fatigué” si nous restons politiquement corrects). C’est simple, il fait 8°C le premier jour, puis le lendemain on passe à -15°C et le surlendemain, il neige. Au prochain lever du soleil, le mercure grimpe à 11°C, ça fond, tu aperçois la boue (qui a dit gazon ?) et la nuit, roulement de tambours, -6°C. Bref tout (re)gèle. Dans ces conditions, réussir une promenade avec ton chien sans finir dans un bêtisier sur Youtube relève de l’exploit.

Voilà pourquoi, je pense qu’il faut se préparer à l’hiver, même si selon moi c’est toujours la plus belle des saisons. Lis cet article pour découvrir pourquoi! “Irréductible Gaulois” ! (petit clin d’œil à un fidèle lecteur québécois)  

4. Manquer de recul

Le Parc des Chutes de la Chaudière / Automne 2019 / Lévis, QC

À mon avis, il est légitime d’idéaliser ta future destination. Théoriquement, si tu quittes la stabilité et le “confort” (très relatif) de ton ancienne vie, c’est que le malaise est présent et qu’il te devient trop difficile d’y trouver ton bien-être. Mais attention, “ce n’est pas le monde des bisounours” ! En fait, cette phrase est très représentative de la force de caractère des futurs expatriés (mes chevilles vont très bien, merci de t’en inquiéter). D’une part, tu la sortiras à chaque fois que tu tenteras de faire comprendre en quoi, au Québec (ou ailleurs), “c’est mieux”. D’autre part, tu l’entendras tellement de fois de la bouche des personnes toxiques de ton entourage spécialistes en égoïsme-sceptico-pessimisme-casseurs-de-moral option jalousie stade 3 (je m’emballe un peu non ?) qu’elle fera partie de ton top 10 des meilleures réparties pré-immigration.

Donc attention à ne pas rêver à un monde utopique et à te préparer à tous les obstacles que tu risques de rencontrer. Bien sûr, il n’est pas question de te démoraliser avant le départ, mais d’être conscient que certaines étapes seront peut être plus difficiles que d’autres, mais pas insurmontables.

Quelques exemples de difficultés à prévoir :

  • Te refaire une vie sociale.
  • Revenir sur le banc de l’école, sachant que tu auras le même âge que tes professeurs, ou la mère de tes copines de classe. (petite pensée à @moietmesdoucesfolies)
  • Redémarrer en bas de l’échelle, avec des codes et des habitudes culturelles et professionnelles à l’opposé de tout ce que tu as pu connaitre jusqu’à présent.
  • L’éloignement avec tes proches.

5. Se fier aux conditions de ressources financières demandées par le Fédéral

Théoriquement, lors de ta démarche pour le CAQ (Certificat d’Acceptation du Québec) ou de ta demande de permis au Fédéral, tu as dû faire un point sur tes finances disponibles. À ce jour, si tu comptes immigrer via un permis d’études en 2020, il te sera demandé pour 2 adultes et  enfant, une capacité financière de 21 310 $ CAD (sous réserve de changements ici). Concrètement, ce montant devrait couvrir la logistique, les frais de scolarité, l’installation, etc. pour l’intégralité de la première année. Personnellement, compte tenu de notre expérience, tu peux très facilement doubler ce montant au minimum pour t’assurer un matelas suffisamment confortable et éviter les surprises. Nous étions partis sur un facteur de 2,5.

Tu ne seras jamais assez préparé et je suis sûr d’une seule chose : si l’expatriation est un projet semé d’embûches, mais tellement enrichissant et épanouissant, il sera certainement beaucoup moins excitant avec des problèmes d’argent. De ce fait, l’anticipation est la règle d’or.

6.  Systématiquement tout comparer à la France

Notre départ en TGV depuis la gare de Strasbourg le 15/07/19. Émotions garanties!

D’ordre général, le peuple québécois est de nature humble et très modeste. Donc à quelques détails près, sans vouloir généraliser, aux antipodes de nombreux Européens. De ce point de vue, attends-toi à souvent être mis en valeur et écouté (car oui, ils adorent notre accent. Tu noteras que je parle de notre accent. Les Québécois “n’ont pas d’accent”, c’est toi/moi l’étranger). Du coup, évite de faire des comparaisons systématiques avec ce que tu connaissais avant. Sincèrement, ça risque de les agacer, voire de les irriter sérieusement. Car il n’y a rien de pire que quelqu’un qui vient chez toi et qui commence une phrase sur deux par “chez nous, on fait ça comme ça” ou “en France, c’est…” sauf si bien évidemment, ton nouvel entourage te pose la question. Chose qui arrivera très souvent.

La majorité des Québécois (et les Beaucerons encore plus) ne comprendront pas pourquoi tu as décidé de venir t’installer chez eux. Rappelle toi, humilité et modestie. Si mes souvenirs sont bons, “en France”, dans notre ancien “chez nous” je retrouvais ces deux qualités assez fréquemment… dans le dictionnaire. (Allez un peu d’humour, je ne mets pas tout le monde dans le même sac, “nous sommes tous le con d’un autre”, ne l’oublie pas.)

Un changement de devise = un cerveau à rééduquer

Aussi, pour te rendre service et te faire gagner du temps, commence au plus vite à utiliser le dollar canadien sans penser à l’Euro ou à ta monnaie d’origine. C’est un réflexe naturel. Dans le sens où la conversion sera certes automatique, mais pas vraiment utile. Ton futur revenu sera en dollars et tous tes achats seront réalisés en dollars. Mise à part te torturer l’esprit, car un fromage, une bouteille de vin, ou certaines habitudes ou notions de prix seront complètement à l’opposé de ce que tu as connu, cela ne servira pas à grand-chose. (Sauf au départ, bien entendu car il faut toujours avoir une petite base de référence).

7. Lésiner sur les recherches avant le départ

Le Parc des 7 Chutes / Septembre 2019 / Saint-Georges de Beauce, QC

Surtout, surtout, surtout, explore toutes les pistes. “Qui peut le plus peut le moins”. Tu ne seras jamais assez préparé, je me répète. À ce sujet, je te laisse lire ou relire cet article au sujet de la préparation d’une projet. Il y a deux raisons à cela. La première, tu auras suffisamment de sujet à traiter et de petites problématiques du quotidien à régler. De ce fait, tu seras plus efficace et moins perdu en ayant les idées claires. La seconde, en envisageant l’expatriation sous tous les angles, tu auras forcément pris en compte les désagréments, les inconvénients et les points négatifs d’une immigration au Québec ou ailleurs.

Désolé de te l’apprendre, mais “ce n’est pas le monde des bisounours” (j’ai réussi à la placer!). Ce qui signifie que mentalement, quand tu seras confronté à ces problèmes en particulier, ou que tu démarreras ta douzième remise en question face à une situation qui te rendra perplexe, ce sera “moins pire” (ce blog va devenir un outil d’intégration héhé) puisque tu l’auras déjà imaginé ou identifié avant ton départ. Rappelle-toi, “mieux vaut prévenir que guérir”.

Petit exemple en passant : la santé. As-tu pensé à t’assurer pour le grand départ ? Ne te fie pas aux légendes urbaines qui raisonnent dans notre esprit depuis la nuit des temps. “J’ai une VISA, ou une carte GOLD, l’assurance est comprise!”. Hum, je les ai appelé deux fois, je n’avais que mes yeux pour pleurer, euh ,”transpirer des yeux” (dixit un humoriste Québécois que j’ai toujours adoré, Anthony, si tu me lis ^^). Bref, je parle d’une police d’assurance qui te couvrira entre le moment où tu quitteras le sol français (et que tu seras radié de la CPAM) et le jour où tu seras pris en charge par un régime d’assurance maladie local (comme la RAMQ par exemple, 15 jours plus tard) ? Nous avions opté pour une assurance auprès de la compagnie Air Transat valable 24h après le décollage. Parallèlement, nous avions souscrit à une assurance santé Desjardins sur une durée d’un trimestre. Elle est remboursable au pro-rata de ta date d’affiliation à la RAMQ ou à toute autre assurance collective. Sauf, si tu as déjà réalisé une “réclamation” entre temps (= une demande d’indemnisation).

8. Être un “Maudit Français”

La répartition par pays d’origine de tous les nouveaux arrivants de Saint-Georges en 2019.

Si cette expression est précédée ou suivie d’un nom d’oiseau faisant allusion à une référence religieuse, dis-toi que tu es sur l’échelle de l’intégration au même niveau qu’une magnitude 7 sur l’échelle de Richter. C’est à dire, dans la “mAAArde”.

Historiquement :

Certes, l’expression “Maudit” au Québec peut avoir de nombreuses connotations, parfois positives, mais souvent négatives. Dans ce cas de figure, ce n’est pas très valorisant. En général, les expressions “locales” proviennent de faits historiques. Celle-ci ne déroge pas à la règle. En fait, il s’agirait d’un lien avec la défaite française au Québec au XVIIIe siècle. Je ne vais pas paraphraser, je te laisse t’instruire en cliquant ici (comme moi à travers les leçons d’histoire de mon Champion). De là, à dire que le Traité de Paris a un lien avec la mauvaise réputation des Parisiens au Québec, il n’y a qu’un pas, que je franchis. Amalgame quand tu nous tiens. Bien sûr, tu l’auras compris, je baigne dans le second degré.

Ironiquement, les deux premières explications que nous avions reçues en Road-Trip de la part de Québécois étaient très simples.  Premièrement, “Les Maudits Français sont les Parisiens” . Deuxièmement, “Les Maudits Français sont ceux qui restent”. Autodérision activée, c’est essentiel.

Tu découvres enfin une des erreurs d’expatriation par excellence.

En somme, pour éviter de passer pour un Maudit Français, qui pour moi est la pire erreur dans une expatriation, il te faudra leur prouver que le Français que tu es a de bonnes valeurs et de réels principes contrairement aux préjugés et à la réputation qui nous précède. À contrario, tu ne seras donc ni arrogant, ni méprisant, ni prétentieux, ni (trop) râleur (sport national). De plus, tu ne te plaindras pas constamment, tu auras l’esprit ouvert et tu seras objectif. Parallèlement, évite d’être condescendant et n’oublie pas que tu n’es pas en pays conquis. Le français est notre seul point commun et encore…!

Alors dis-moi en commentaire si toi aussi tu aurais réalisé certaines de ces maladresses ? Si tu as été surpris par l’une de ses 8 erreurs d’expatriation ? Ou si grâce à cette petite mise au point, tu vois les choses différemment ?

Au fait, un dernier conseil en passant :

Soit à l’écoute. C’est d’ailleurs valable partout, car cette valeur n’a pas de frontières, mais encore plus ici au Québec. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un “Maudit Français” ou une même une immigration ratée ou compliquée socialement, émane tout de même très souvent d’un agacement de ton hôte. Bien évidemment, tu pourras tomber au mauvais endroit, sur les mauvaises personnes, au mauvais moment.

Malgré tout, n’oublie pas les principes de la pensée du philosophe Jean Paul Sartre. Non tu ne t’es pas trompé de blog, je fais mon malin car ma moitié a rédigé une dissertation de 8 pages cette semaine sur le personnage. Tu pensais réellement que je me souvenais de mes cours de philosophie du BAC ? Restons sérieux, j’avais une page de notes pour toute mon année de Terminale (Note à moi-même : ne pas faire lire cet article à mon Champion avant ses 18 ans). Pour faire simple, toute notre vie résulte de nos propres choix et même dans l’inaction, nous avons fait des choix. C’est cette existentialisme qui fait notre différence. “L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait. Sa responsabilité et donc absolue”. Sur ce dernier point, le débat reste ouvert, mais l’idée est là. À méditer.

Pour conclure, tu auras beau rabattre la responsabilité sur ta ville d’accueil, la malchance, le hasard, la théorie du complot ou ton chien, il y a de fortes chances que tu aies simplement pris les mauvaises décisions. Au final est-ce une fatalité dramatique ? Bien-sur que non. Chaque erreur (d’expatriation ou non), te fera avancer et tu en sortiras  grandit. “La clé du succès, ce n’est pas de ne jamais faire d’erreur, mais de ne pas les reproduire deux fois”.

Méa Culpa.

À bientôt,

Bye-Bye


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6 thoughts on “Expatriation, les 8 erreurs à éviter”

  1. Anne dit :
    3 mai 2020 à 9 h 26 min

    Bonjour,
    Un article bien écrit. je suis tout à fait d’accord avec tout ce que tu as écrit.
    Joyeux 8e mois d’anniversaire au Québec.
    Immelé Family life

    Répondre
    1. Stalimapics dit :
      12 mai 2020 à 5 h 53 min

      Hello ! Merci beaucoup ! 🙂 C’est toujours agréable à lire. Et pour ce 8eme mois au Québec, on est encore…. sous la neige ! ^^

      Répondre
  2. Laurent dit :
    22 décembre 2020 à 10 h 07 min

    Article très intéressant et surtout très utile ! Merci beaucoup !

    Répondre
    1. Stalimapics dit :
      5 janvier 2021 à 18 h 12 min

      Merci Laurent !! À garder précieusement pour la suite du coup… 😀

      Répondre
  3. Sab dit :
    2 février 2021 à 17 h 50 min

    Super article, et super blog! Je vais bien m’en inspirer et sûrement revenir vers toi pour quelques précisions…

    Répondre
    1. Stalimapics dit :
      5 février 2021 à 9 h 21 min

      Merci beaucoup ! 🙂 N’hésite surtout pas ! 😉

      Répondre

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