L’expatriation est une aventure ! Je ne le dirais jamais assez. Certaines expériences parlent d’elles même. Et qui de mieux que nos amis, Charline et Christophe, pour te parler d’aventures. Une expatriation en Amérique du Nord t’inspire ? T’intrigue ? Et le rêve américain ça te parle ? D’un côté, la légendaire Route 66, le Grand Canyon, Las Vegas…. Mais aussi tous ces paysages sortis tout droit des productions Hollywoodiennes, tous ces États incroyables. De l’autre, la Transcanadienne, la région des Grands Lacs, les parcs à couper le souffle de l’Alberta, la nature sauvage de la Colombie-Britannique et cette mixité entre la Golden States et cette douce saveur canadienne. Imagine maintenant, un couple de “chauffeurs poids lourds”, trucks drivers, ou camionneurs comme on les appelle ici, arrivés tout droit de la Franche-Comte jusque ici, dans le pays de l’or brun. Par définition vous êtes presque parfaits, puisque vous avez flirté avec l’Alsace depuis tout petits ^^.
Concrètement ? Ils décident de traverser l’océan, pour arpenter les routes américaines. Alors oui, ça fait très cliché, mais ici, dans l’aventure Stalimapics, on ne vend pas du rêve. En admettant que je ne sois absolument pas objectif, car nous avons réellement eu un coup de cœur amical pour eux, il n’y a pas de place pour de la poudre aux yeux ! Attache ta ceinture et monte à bord du Truck. Je t’emmène faire un tour à bord de ce gros Kenworth rouge vif, du Québec aux USA.

1. Salut les amis ! La parole est à vous. Présentez – vous en quelques mots :
Bonjour la toile. Je vais parler au nom de mon mari et moi-même dans cette petite interview que m’a gentiment demandé notre ami Steve. Nous sommes Christophe et Charline, la trentaine, arrivés en couple dans la Belle Province depuis octobre 2014. Bref, des personnes avec soif d’aventures, de projets, de défis, d’opportunités et de découvertes en Amérique du Nord.



2. Quelle est votre région natale ?
Nous sommes originaires de l’est de la France dans la belle région de la Franche-Comté. Tu sais, où le vin d’Arbois coule dans nos veines tout comme le comté, la cancoillotte, la saucisse de Morteau et j’en passe… ahhhah ça y est j’ai faim ! 🙂
3. Ici, on ne parle surtout pas de nourriture Charline !! 😀 Changeons de sujet, où êtes-vous installés aujourd’hui? Pourquoi et depuis combien de temps ?
Après avoir passé 8 mois à Lachine (proche de Montréal) à notre arrivée, nous sommes partis vivre pendant 3 ans dans la région des Laurentides, à Saint-Hippolyte. Puis nous avons enfin changé de région (pour raisons professionelles). Direction la région Chaudières Appalaches, dans la jolie petite ville de Sainte-Marie. À mi-chemin entre la ville de Québec, Thetford Mines et Saint-Georges où nous sommes devenus propriétaires de notre bien immobilier.
4. À ce propos, il vous a été simple de devenir propriétaire au Québec ou c’était le parcours du combattant ?
Je dirais que nous avons mis plus de temps à trouver le cocon parfait. Enfin ce que l’on recherchait, plutôt que le fait de devenir propriétaire. Pour le coup, notre ancien propriétaire était dans l’immobilier. Courtier hypothécaire comme on les appelle ici.
Il nous a donc donné beaucoup d’informations. Pour commencer, les choses à faire, puis les choses à ne pas faire. Il nous a aussi accompagné pour le magasinage de notre banque, pour trouver le meilleur taux. Nous avons rencontré celle dont le taux était meilleur que les autres. Nous avons parlé de notre projet avec le coup de cœur immobilier que nous avions eu. Ensuite, la côte de crédit que nous avions dans notre banque, notre façon de vivre loin des crédits (hormis pour la voiture et le logement) nous ont été largement favorables.
Puis, s’est enchaîné le rendez-vous chez le notaire et le promoteur immobilier pour réserver l’appartement avec un certain acompte. Je ne sais pas si j’ai oublié quelque chose car ça fait déjà un petit moment. Pour conclure nous avons été bien entouré lors des différentes étapes et c’est cette même banque qui a continué à nous faire confiance pour l’entreprise de mon mari.
5. Pourquoi avoir choisi le Québec ?
À l’époque, nous avons fait deux voyages que l’on pourrait qualifier d’exploratoires. Le premier, en été, le second en hiver pour voir comment était le climat. C’est pourquoi, on a fait un road trip pour voir les différentes régions et aussi les grands espaces. Par la suite, nous sommes renseignés sur les différents visas et nous avons tenté le PVT (permis vacances travail). Cependant, un de nous deux n’avait pas réussi à être sélectionné. Nous nous sommes donc rabattus sur un Visa de Travail Fermé par l’intermédiaire d’une entreprise avec laquelle nous avons pu le renouveler ensuite. En parallèle nous étions dans l’attente de notre résidence permanente, que j’avais faite à côté.
La première histoire finalement, c’est ma tante, qui a aussi vécu en Outaouais dans les années 80. Par son intermédiaire, j’ai toujours baigné dans ses souvenirs et je regardais sans arrêt ses photos de paysages d’ici. C’était déjà un gros coup de cœur depuis petite.
La seconde, c’est le meilleur ami de mon mari vivant aussi ici, mais dans la région du lac Saint-Jean qui un jour appela mon mari pour lui dire “j’en ai marre de la situation ici et si on allait voir ailleurs, au Canada par exemple ?”. Mon mari m’en a parlé plus tard et je lui ai dit “pourquoi pas”! Nous sommes jeunes c’est maintenant que l’on doit tenter ! Il était assez surpris que je lui réponde ça… De fils en aiguilles nous préparions nos fameux voyages vers le Québec et prenions les divers renseignements dont nous avions besoin. À cette époque-là, Facebook existait, mais ce n’était pas notre tasse de thé. Nous nous sommes doncdébrouillés seuls pour les infos, les visas, la vie ici etc.
Puis, il y a eu des signes : des reportages sur des Européens partis vivre ici, un simple drapeau canadien sur notre route en France, des publicités sur le Québec. Enfin, nous avons pris ça à notre retour de voyage comme un signe du destin. Voyez ça comme vous voulez ! Ahha
6. Entre nous, le hasard n’existe pas, votre cœur y était déjà ! 😉 Quel est votre job aujourd’hui ? Votre formation initiale ?
Nous étions déjà tous les deux chauffeurs routiers en France pendant 5 ans avec un BEP conduite et service dans le transport routier et aussi chacun un BAC exploitation des transports puis avons repassé nos permis poids lourds et autres formations ici pour continuer à être camionneurs dans le terme québécois pendant 6 ans. Depuis, mon mari continue toujours de sont coté, car il a sa société de transports et son camion. Moi depuis, peu j’ai trouvé autre chose en usine pour me permettre d’avoir des horaires réguliers et continuer ma formation en Massothérapie que j’ai entreprise depuis septembre 2019.



7. Bravo pour ces belles réalisations professionnelles et cette reconversion. Du coup, vous avez du en voir du pays. Peux-tu me donner quelques chiffres ?
Nous avons “visité” 48 États aux USA ! Il nous manque : Hawaï (on s’entend qu’on ne peut pas y allez en camion lol), l’Alaska et le Dakota du Sud, car c’est la Haute-Saône et Haute-Marne de chez nous. Plus précisément, il n’y a rien à part des champs mdr.
En ce qui concerne les kilomètres parcourus, c’est une moyenne de 350 000 à 370 000 km par année quand on roulait tous les deux si je me fie à l’année 2018/2019.
8. Incroyable ! Comment décrirais-tu le “vous d’avant” cette expatriation ?
Le “nous d’avant” , je dirais des petits jeunes en quête de liberté et d’aventures.
9. Quelles ont été les raisons de votre départ et de cette volonté d’expatriation en Amérique du Nord ?
Les raisons de notre départ étaient le ras-le-bol du métro-boulot-dodo ! Étant chauffeur tous les deux, c’était difficile de passer du temps tous les deux plus de 24h le week-end. Le sentiment de passer sa vie au travail sans avoir forcément de but prenait le dessus. Mais je dirais aussi la reconnaissance de ses supérieurs. Pour ma part, en tant que femme dans le transport j’étais épuisée de devoir me battre pour montrer que j’étais autant capable de travailler qu’un homme. Le manque de respect et ces mentalités arriérés ou la femme doit rester chez elle derrière ses fourneaux à s’occuper de sa maison et de ces enfants… Bref vous voyez les clichés ! Ce sont des choses que je n’ai JAMAIS ressenties et entendues ici en étant dans le transport. Sinon je parlerais du sentiment d’insécurité, même si nous ne vivions pas dans des endroits dits “super dangereux”, on n’avait pas envie que nos enfants vivent dans ce milieu-là, si je puis dire. Et pour le mot de la fin c’est tout simplement changer de vie. Pour ainsi dire, découvrir par le biais de notre métier le Canada et les USA et profiter de chaque moment ensemble. Rattraper les moments que nous n’avions pas eus en France ensemble. Je dirais aussi par défi, en nous débrouillant seuls, car cela nous a fait mûrir, réfléchir et évoluer.



10. C’est compréhensible. Comment s’est déroulée votre installation? Quel a été votre ressenti à tous les deux?
Et bien, en arrivant nous avons loué une voiture puis emménagé tout de suite dans notre petit Condo (appartement) à Lachine. Pas loin de l’aéroport, il était neuf, propre, et entièrement meublé. Nous avons posé sur quoi nos vies reposaient. Soit 4 valises ! Puis nous avons fait tout de suite après notre épicerie. Dans la semaine, nous avons fait nos changements de papiers soit NAS (numéro d’assurance sociale), permis de conduire, assurance maladie, contrat de travail, prendre un numéro de tél. canadien etc. Ensuite, nous avons commencé à prendre nos marques dans les environs donc cela a été très rapide. C’était aussi le yoyo des émotions après un mois pas mal fatiguant en France où il fallait tout vendre, vider, courir partout pour les derniers papiers et aussi dire au revoir à nos familles et amies. Le contre coup du voyage se faisait aussi ressentir. Je n’ai pas honte de dire qu’on a eu peur, car on réalisait le chemin que nous venions de parcourir et que là, on repartait à zéro pour le meilleur comme pour le pire, à compter que sur nous-mêmes. Mais les autres sentiments que nous avions étaient l’envie de découvrir notre nouveau lieu de vie, pays, province et je dirais que nous étions curieux et avions l’envie d’apprendre pour s’intégrer le mieux possible.
11. C’est très humble. Justement, décris-moi l’accueil que vous ont réservé les Québécois :
Dans la société où nous étions à l’époque nous avons eu des réflexions discriminatoires et ça a été assez dur de se fondre dans la masse. Mais je dirais que c’est un petit point négatif et nous n’en avons pas fait une généralité. Nous avons eu aussi de très bons moments partagés que j’aimerais faire ressortir ici comme avec nos formateurs, maintenant amis. Ils nous ont appris beaucoup de choses sur le Québec, sur la culture,où il fallait faire attention. Ils ont été de très bons conseils. Ces échanges ont toujours été très plaisants. Ils s’intéressaient à nous. Ils nous ont très vite pris sous leurs ailes et avons passés notre premier Noël en leur compagnie. Ensuite, je parlerais aussi de mes voisins bienveillants quand nous vivions dans les Laurentides. Des personnes avec le cœur sur la main. Quand nous avons déménagé pour notre nouvelle région, ma voisine a fondu en larmes en me prenant dans ses bras. C’est pour vous dire que nous avions un lien fort.
Et enfin en arrivant dans notre nouvelle société en Beauce ce fut le gros décalage. Pas du tout la même mentalité qu’à Montréal à notre arrivée. Un accueil chaleureux : je dirais vraiment le jour et la nuit. Nous nous sommes sentis tout de suite chez nous et en confiance comme jamais auparavant. C’était certainement la meilleure décision de partir vivre en région, même si nous avions ressenti beaucoup de curiosité. C’était juste pour nous connaitre il n’y avait rien de méchant. Nous avons tout de suite pris nos marques : nos petites adresses balades, restaurants, épiceries etc.
12. Et comment pourrais-tu décrire le niveau de vie dans votre région ?
C’est certain que ce ne sont pas les salaires de Montréal. Mais pour nous, la qualité de vie y est et nous avons même eu un médecin de famille en un an! Nous avons tout le nécessaire près de chez nous et il y a quand même beaucoup d’industries, du travail, des centres de formation et la proxmitié de la ville de Québec. Franchement nous sommes bien. Nous avons acheté un bien immobilier neuf qu’on aurait certainement pas pu se permettre en France ou même à Montréal. Enfin, la tranquillité d’une petite ville où il fait bon vivre. Financièrement tout à pas mal augmenté et la pandémie n’a pas aidé, mais en cette période j’achète frais et local. Sachant que j’aime cuisiner je dirais que ça nous sauve pas mal. Après je ne peux pas comparer entre la France et ici, car ce n’est pas comparable. De plus, la France est déjà loin dans mes souvenirs. Je dirais aussi que le système bancaire est différent de chez nous. Il faut faire attention de ne pas tomber dans la spirale du crédit qui est à mon gout trop facile.
13. Si vous deviez vivre dans une autre ville du Québec, ce serait laquelle ?
Si on devait vivre dans une autre ville du Québec ce serait sûrement Baie-Saint-Paul dans la région de Charlevoix. Un gros coup de cœur pour nous deux. On aimerait d’ailleurs dans les années à venir avoir un petit chalet que nous aimerions mettre en location dans ce secteur.
14. Excellente idée ! Et socialement, quel est le bilan?
Socialement ? Et bien c’est certain que nos amis d’enfance, nos amis très proches ainsi que la famille manquent et ce ne sont pas les mêmes sortes d’amitiés que l’on peut avoir ici. Je dirais que c’est assez difficile de rentrer dans un cercle d’amis quand nous ne sommes pas originaires d’ici. À l’opposé, une fois que l’on est adopté si je puis dire ce sont de très bons et beaux moments partagés. Nous avons des connaissances de toutes origines et je trouve ce coté multiculturel vraiment intéressant lors de nos échanges. Je trouve ça très riche.
15. Avec le recul, penses-tu avoir pris la bonne décision ?
Oui, nous pensons avoir pris la bonne décision pour toutes les choses que nous avons pu vivre, pour les opportunités que l’on nous a offert et je dirais aussi d’avoir eu la possibilité de pouvoir reprendre ses études tout en travaillant à côté. Aussi, mon mari a réalisé son rêve : avoir sa propre société. Du moins quand nous avions en projet en tête nous avons toujours travaillé fort pour obtenir ce que l’on désirait. Nous aimons nous mettre des objectifs pour continuer d’avancer et aller toujours plus loin. Mais je ne te cache pas qu’avec la période de la pandémie, nous avons quand même le mal du pays. Les proches nous manquent, mais je pense que c’est un sentiment que chaque immigré/expatrié peut ressentir à un moment donné.



16. Quelles ont été les erreurs que vous avez commises ?
M’investir avec des gens qui n’en valaient pas la peine, qui se sont servis de nous pour venir ici. Les aider dans leurs démarches de résidence permanente, les soutenir dans de mauvais moments etc. Globalement, je dirais trop donner de ma personne. Que dans un sens. J’en ai pas mal souffert et forcément c’était des compatriotes donc on ne comprend pas toujours cette attitude d’égoïste. La pire erreur était de faire confiance à des gens qui venaient du même pays que nous et de se rattacher (en pensant bien faire) à ses racines alors que ce n’est pas forcément la bonne chose à faire et ça la plupart des expats on pu le vivre.
17. Je comprends. Du coup, quels conseils pourrais-tu donner aux futurs expats pour éviter de les reproduire ?
Quand vous immigrez quelque part ne cherchez pas de suite à faire des contacts du même pays que le votre. Explorez d’autres cultures et ce sont celles du pays où vous vivez qui vous apporteront certainement le plus. Attention je ne mets pas tous les Français dans le même bateau hein ! Juste que l’on sait que dans notre culture l’art de râler est le sport national. Rester dans un environnement négatif ne vous amènera rien de bon si vous passez votre temps à comparer ou critiquer…
18. Entièrement d’accord ! Quels sont vos objectifs à moyen/long terme ? Rester au Québec ? Changer de région? De pays ? Retourner en France?
Nos objectifs à moyen/long terme sont de fonder une famille. Aussi, j’aimerais avoir mon cabinet en massothérapie et concrétiser le projet de location de chalet qui nous trottent dans la tête. On ne sait pas si on restera toute notre vie ici, c’est difficile de se dire comment sera l’avenir. La France nous manque et les proches aussi comme je le disais plus tôt, donc c’est un gros point d’interrogation. Pour le moment, à date, on profite du moment présent et c’est le plus important.
19. Quelle a été votre plus grande surprise au Québec ?
Les possibilités d’évolution dans sa vie professionnelle. La confiance accordée lors d’un projet entreprise ou immobilier par exemple. Mais aussi les espaces lors de notre travail en tant que camionneur lorsqu’on faisait l’Ouest canadien. L’immensité du pays, la démesure…



20. Héhé, c’est sûr qu’on ne se sent pas à l’étroit ici ! Avez-vous des regrets ?
Non, ni pour moi, ni mon conjoint. Le seul “regret”, serait que nos proches ne puissent pas vivre la même chose.
21. Et justement, pour rassurer tes proches et tous les lecteurs, comment décrirais-tu l’hiver canadien ?
Pour l’hiver, c’est bien difficile à dire car encore cet hiver je roulais avec mon conjoint et nous faisions les lignes de l’Ouest Américain. Donc nous étions toujours dans le décalage froid-chaud. C’est certain qu’on le vit beaucoup moins qu’une famille qui travaille ici. Le dernier a été court dans le peu que nous étions chez nous ahah. On verra le prochain et je te redirais ! Il y a quand même beaucoup d’activités pour l’apprécier. Je vis en région, donc c’est certain que ceux qui vivent en ville auront plus de contraintes.



22. Raconte-moi une anecdote insolite depuis cette expatriation outre-Atlantique :
À notre premier retour en France nous avons fait une fête avec nos amis et notre famille et avions mis les drapeaux canadien et québécois devant la salle. Une voiture s’est arrêtée et le Monsieur a demandé à un de nos amis qui est canadien ici ? Il a dit “personne”, ce sont mes amis qui vivent là-bas et font une petite fête de retour. Il a donc demandé à nous voir et quand je l’ai entendu parlé je me suis demandé ou j’étais je ne comprenais plus rien. Disons que j’ai trouvé ça énorme qu’un canadien fasse le chemin inverse de nous pour vivre dans ce petit village perdu. Il m’a raconté qu’il vivait ici depuis 20 ans avec sa femme française et qu’il était originaire de Lachine (là ou nous avons vécu pendant 8 mois!) Bref ça nous à fait beaucoup rire tous les deux. Nous nous sommes souhaités une bonne continuation dans nos pays respectifs. Le monde n’est donc pas si grand que ça ! hihi



23. Qu’est-ce qui vous manque le plus de votre vie d’avant ?
Toujours la même chose : les amis, la famille, le patrimoine français, les jolis petits villages de caractère, les paysages aussi et bien sûr la diversité gastronomique de chaque région de France !
24. La gastronomie… Tu m’as perdu^^. À contrario, de quoi ne pourriez-vous plus vous passer aujourd’hui ?
Les bons brunchs canadiens ! La liberté au travail, le respect, la qualité de vie et la nature.
25. 100% d’accord !!! Comment pourrait-on décrire votre mindset d’expatriés aujourd’hui ?
Je dirais continué à profiter de notre vie tout en ayant nos projets en tête et toujours continuer à évoluer professionnellement comme personnellement. S’enrichir de connaissances, d’expériences et de rencontres !
26. Si tu devais résumer la valeur ajoutée de votre expatriation sur ta vie en 3 mots :
1. Famille : de notre côté notre couple a continué à se solidifier en comptant l’un sur l’autre. Cette expérience de vie nous à fait évoluer et mûrir. On est vraiment en symbiose.
2. Travail : nos expériences de voyages par le biais de notre travail. Jamais nous aurions cru, il y a 10 ans en arrière, pouvoir découvrir les USA et le Canada dans les moindres recoins. Puis bien sûr réaliser le rêve de mon conjoint.
3. Découverte : des traditions d’ici, des personnes, de grands espaces, de différentes régions aussi belles les unes que les autres, l’envie de toujours en savoir plus et d’en apprendre plus sur notre nouvelle terre d’accueil.
27. Quelle est votre citation favorite ?
Pour Christophe :
” Peu importe ce que vous pouvez entreprendre dans la vie, rien n’est impossible “
Pour moi ce serait :
” Les gens sont beaux quand ils font ce qu’ils aiment “



28. Quelle est selon toi la recette fondamentale d’une expatriation sur un autre continent “réussie” ?
Un projet bien préparé et être organisé Savoir accepter le changement et la capacité à pouvoir s’adapter dans son nouvel environnement tout en restant patient.
29. Soyons fou, je suis ton patron, ton supérieur hiérarchique ou ton directeur de formation et je t’offre 3 jours OFF tous frais payés (oui je sais je suis vraiment un gars formidable), ou est-ce que tu pars immédiatement ?
AHAH. Où est ce que l’on part ?
Et bien nous avons pas mal vadrouillé à travers l’Amérique du Nord, je pense que je dirais une partie de la côte nord que nous n’avons pas explorée. C’était prévu dans notre road trip de cet été si mon frère avait pu venir.
30. Instant Autopromotion : partagez avec votre futur lecteur votre compte instagram, votre page Facebook, l’adresse de votre blog….. Bref, c’est le moment de mettre le paquet !
Je n’ai pas de blog, mais je partage des photos sur mon compte Instagram. Que ce soit de notre métier, de nos voyages en camion et puis bien sûr aussi un peu du Québec ! Vous povez donc nous retrouver sur : chounette_french_in_canada 🙂



31. Qu’aimerais-tu dire au futur expatrié qui est entrain de lire ton témoignage ? Je laisse libre cours à ton imagination pour le mot de la fin :
Pour le mot de la fin, je dirais aux futurs immigrants/expatriés qu’il faut écouter son cœur. Allez au bout de vos rêves même si ceux-ci prendront du temps, ça en vaut vraiment la peine. Dans la vie les efforts payent toujours. Faire ses propres recherches, venir sur place, voir comment ça se passe ici et se renseigner sur tout ce dont vous aurez besoin une fois arrivés ici. Utiliser les forums ou les sites comme pvtiste regorgent de bonnes infos au passage ! Et bien sûr le site du gouvernement canadien.
Et une fois sur le sol canadien ne pas passer sa vie à comparer. Rien n’est comparable entre un pays et un autre, entre un mode de vie et un autre, entre une culture et une autre. Repartir tout simplement de zéro pour de nouveau challenges , défis , opportunités , formations, travail ou autres comme je l’ai précisé plus haut . Vivre son expatriation en acceptant ses hauts et ses bas et ne pas oublier que chaque projet d’expatriation est unique !



Pour conclure et pour poursuivre l’aventure Stalimapics….
Voilà, nous arrivons au terme de ce témoignage très inspirant sur une expatriation en Amérique du Nord réussie au sens large du terme. Merci Charline, merci Christophe de vous être prêtés au jeu, avec honnêteté, transparence et bienveillance. Vos belles valeurs sont parfaitement transmises à travers vos réponses. Je suis ravi d’avoir croisé votre chemin.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle et longue route, dans tous les sens du terme et de vivre vos rêves. Que la vie vous offre le bonheur que vous méritez. Si l’aventure de Charline et Christophe t’a inspiré, partage cet article sur les réseaux et surtout rejoins les sur Instagram et Facebook. Pour finir, si tu as d’autres questions à poser sur cette aventure, fais-le en commentaire. Partage avec moi ce que ce récit t’inspire et profites-en pourquoi pas, pour dire quelques mots à Charline et Christophe.
Merci d’avoir lu cet article ! Si tu découvres ce blog aujourd’hui, je te souhaite officiellement la bienvenue ! 🙂
Les témoignages d’expatriés t’inspirent ? Génial ! Je t’invite à lire l’interview de Déborah, installée avec sa petite famille dans la ville des festivals.
Sinon, pour en découvrir toujours plus sur notre aventure, tu peux consulter cet article sur notre mode de consommation au Québec.
Enfin, si tu as d’autres questions au sujet de notre aventure, ou une envie de changer de vie, laisse moi un commentaire juste en dessous de cet article ou contacte moi via ma messagerie instagram. 😉
Et surtout ? N’arrête pas de rêver !
À bientôt !
Bye Bye
© Stalimapics – Profiter de l’instant. Vivre, simplement !
Wow super entrevue – je suis québécoise et j’ai vécu quelques années en France j’ai fait le chemin inverse. Vivre à l’étranger est vraiment un excellent moyen pour apprendre à se connaître.
Merci à toi ! 🙂 Exactement, quelque soit le pays, c’est une expérience très enrichissante. Dans quel le région as tu vécu en France ? Es-tu de retour au Québec aujourd’hui ?
Superbe témoignage ! Quelle belle surprise de voir deux compatriotes franc-comtois s’épanouir outre-atlantique 🙂
J’ai voyagé avec eux pendant la lecture de cette interview, merci !
Merci bien ! 🙂 Et oui, nous sommes bien plus que l’on pense de l’Est de la France à être parti vivre l’aventure à l’étranger 😉 Ravie que tu ai pris du plaisir à voyager parmi nous quelques minutes… 😉 PS : j’adore le logo et le visuel de ton blog (y)
Témoignage très inspirant et confortant dans l’idée de venir s’installer et découvrir une autre culture !
Excellent résumé. 😉
Je connaissais dans les grandes lignes les activités de Charline et Christophe car je suis Charline sur Instagram… C’est super de voir ce couple avoir autant d’expériences et de vécu à travers les usa et le Canada, ça fait rêver ! Bonne continuation
Oui, ils ont vraiment déjà un beau parcours. J’apprécie toujours autant échanger avec eux. 😉 J’ai déjà hâte d’en découvrir autant !!