À présent, parlons d’un sujet qui nous concerne tous. L’alimentation ! Si tu as lu mon précédent article (si ce n’est pas le cas, tu as encore le temps de te rattraper en cliquant ici pour découvrir notre pouvoir d’achat au Québec), la part de notre budget consacré à la nourriture est assez importante et c’est un euphémisme ! 36% de nos “dépenses fixes” ! Faire son épicerie au Québec n’est pas une mince affaire en tant qu’expatriés.
C’est pourquoi je vais t’expliquer aujourd’hui comment nous procédons pour faire nos courses (expression internationale). Bien évidemment, je t’invite à me laisser un commentaire à la fin de cet article pour me donner tes impressions et ton ressenti . Si toi aussi tu vis au Québec, dis-moi où tu as l’habitude de magasiner (l’intégration continue. Ici, nous faisons notre magasinage).
“ Vive la bonne bouffe “ ! Voilà un slogan qui ne passe pas inaperçu, lancé par une chaîne de magasins indépendante Québécoise. Cette campagne marque les esprits et annonce la couleur de ce billet. Bonne lecture.
Nos premiers pas en faisant l’épicerie au Québec
Le constat
Pour faire simple, ce fut plutôt compliqué. Quelle figure de style. Culturellement et socialement, les habitudes alimentaires et les repères de consommation sont vraiment bien ancrés en nous. Une fois sur place, tu en auras pleinement conscience. L’heure n’est plus aux vacances. Et ce, bien plus que l’on pourrait l’imaginer. De ce fait, arriver dans ce nouvel environnement culturel est bien plus dépaysant que nous l’imaginions.
La grande distribution alimentaire reste fondamentalement la même. Sauf que les gammes diffèrent et les prix aussi. Certes, le Québec est un peuple très ouvert et le résultat d’un brassage culturel et ethnique très important, mais le rouleau compresseur de la surconsommation américaine n’est pas très loin et, économiquement parlant, il sait tirer les bonnes cartes avec son voisin canadien. À ce propos, tu trouveras tous les détails de mon avis sur la question dans mon billet sur les clichés que nous avons tous entendu sur le Québec.
La réalité des faits
Du coup, une majeure partie de ce que tu trouveras en rayon des géants de la grande distribution alimentaire proviendra des USA. Je ne suis pas un expert, mais une des craintes que nous avions en préparant notre expatriation était basée sur l’inquiétude de ne pas forcément avoir le contrôle de ce que nous allions mettre dans notre assiette.
En fin de compte, ce fut une sacrée aventure. Effacer cette routine française (et alsacienne), s’asseoir sur une gastronomie exceptionnellement riche et un assortiment extrêmement varié (et abordable !) faisait partie du jeu. Nous le savions avant de décoller, à nous d’assumer.
Trouver son rythme en faisant son épicerie au Québec.
Nous avons donc pris nos marques, en découvrant au fur et à mesure les différentes enseignes. Car ici, nous avons l’impression que magasiner est une discipline olympique. Là ou en France, certains iront dans leur hypermarché ou supermarché du coin pour faire l’intégralité de leurs achats, au Québec, d’autres préféreront faire leurs achats à 2 ou 3 voire 4 emplacements différents.
Le publisac, une autre façon de communiquer
La meilleure façon de s’adapter est de “trouver chaussure à son pied”. Le publisac est aussi un indicateur très intéressant. C’est comme si toutes les publicités que tu recevais dans ta boite aux lettres étaient regroupées dans un seul et même sac, une fois par semaine. Paradoxalement, nous qui affichions fièrement notre “STOP PUBS” sur notre entrée alsacienne, force a été de constater que ces tracts et ces “spéciaux” étaient vraiment utiles, les premiers mois ! (“promotions”, “bonnes affaires”, je suis certain que tu avais deviné, tu deviens excellent en intégration, jeune padawan)
Faire son épicerie Bio ou Organic au Québec
Le parcours du combattant
De ce point de vue, c’est un tout autre sujet. Si nous excluons les enseignes spécialisées, les gammes sont vraiment restreintes. Naturellement, nous ne pouvons pas avoir le confort de “la campagne” et l’accessibilité des enseignes comme Avril ou des épiceries de quartier comme il peut y en avoir à Québec, Montréal ou dans d’autres grandes villes. C’est pourquoi trouver de la nourriture saine et variée relève d’un gros travail de fond à l’installation.
Aussi, si tu es un adepte du zéro déchet, certaines régions sont dépourvues de magasins en vrac. Autant dire qu’il faut s’habituer à faire quelques kilomètres et quelques compromis. Ne nous voilons la face, les produits d’origines biologiques, ou organics comme ils se font également appelés en Amérique du Nord, sont moins accessibles qu’en France et beaucoup plus coûteux. Notamment pour les fruits et légumes. Surtout en hiver. Inutile de te faire un dessin : le froid, la neige, les -30°C, les gelées nocturnes jusqu’en juin, perturbent légèrement les productions. Concrètement, il suffit de voir mon potager début juillet pour s’en rendre compte. Personnellement, je pensais avoir la main verte. À en voir le résultat, je suppose qu’elle a été refoulée à la douane !
Du coup, il faudra t’armer de patience pour trouver ton rythme, les marques de confiance, les boutiques qui te correspondent, mais aussi la fraîcheur et la qualité des produits convoités.
” Si c’était simple, tout le monde le ferait…“
La législation
L’autorité compétente au Québec s’appelle Conseil d’Appellations réservées et des termes valorisants (CARTV). Plus précisément, il s’agit de l’équivalent de l’Institut National de l’Origine Contrôlée (INAO) en France, qui gère des appellations comme “ AB “ (Agriculture Biologique), “ LR “ (Label Rouge), AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) ou encore l’IGP (Indicateur Géographique Protégé).
Concrètement, cet organisme gouvernemental a pour objectif de développer, réguler et surveiller le marché agroalimentaire afin que le consommateur final ai une information claire, contrôlée et la qualité du produit attendu digne des appellations certifiées.
Des aprioris justifiés
” Le 1er janvier 2012, le Québec a adopté les exigences techniques (CAN/CGSB-32.310-2015) et la liste des substances permises (CAN/CGSB-32.311-2015) utilisées dans le cadre du Régime Bio Canada dans le but de simplifier le fardeau administratif des entreprises voulant obtenir une certification biologique pour leurs produits. Les normes américaines sont des normes plafonds/planchers qui définissent donc à la fois un maximum et un minimum à respecter. Les listes d’intrants, par exemple, indiquent les produits naturels interdits et les produits synthétiques autorisés, ce qui est aussi une approche particulière. Finalement, les règles d’étiquetage sont différentes de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Les normes européennes sont en général plus détaillées que celles du Québec, du Canada ou des États-Unis, notamment au niveau des productions animales et de l’environnement.”
CARTV
Les enseignes que nous côtoyons
Maxi
Tu y retrouveras une allée minimum exclusivement dédiée aux produits biologiques. J’apprécie le principe. Nous perdons moins de temps à la recherche des produits estampillés, ou à la lecture des ingrédients sur les packagings. C’est pourquoi nous favorisons cette enseigne. Mais aussi pour ses prix (surtout sur les spéciaux), car les promotions sont récurrentes et font partie du paysage dans toutes les enseignes du Québec.
De ce fait, nous achetons notre 20/80 (Pareto quand tu nous tiens) quasiment que sur “spécial”. Dès que l’occasion se présente, nous stockons une ou deux unités supplémentaires, ce qui nous permet d’équilibrer les rotations et de maintenant l’équilibre plutôt fragile de notre budget alimentaire.
Les Pères Nature
Dans cette enseigne qui a tout compris pour séduire ses clients, tu trouveras une multitude de produits exotiques, gourmands, raffinés et typiques. Inexorablement, le prix est parfois lui aussi au rendez-vous. Mais que veux-tu, il s’agit du jeu de l’offre et de la demande. Rien de critiquable à partir du moment où le besoin existe et que la clientèle reste fidèle et satisfaite (je m’excuse pour cet aparté issu de ma déformation professionnelle).
C’est pourquoi ceux qui n’apprécient pas passent leur chemin. Comme pour ce blog finalement et tout ce que nous pouvons côtoyer dans notre vie de tous les jours. Néanmoins, nous y trouvons uniquement certains produits spécifiques (frais et secs) qui font partie de nos plaisirs hebdomadaires. De ce fait, il faut faire un choix, que j’assume parfaitement.
La SAQ
D’une part, nous ne sommes pas amateurs d’alcool fort. D’autre part, certaines enseignes générales proposent du vin et de la bière en libre service. Mais force est de constater, que si l’envie te prend de déguster une bouteille de vin d’une qualité supérieure, ou de bénéficier d’un choix bien plus important, tu ne pourras pas éviter la case SAQ. Par ailleurs, il est important de préciser que les prix n’y sont pas forcément plus élevés (que Maxi, Metro ou IGA par exemple, pas Super U, Intermarché ou Leclerc, on s’entend !). Rappelle-toi que les codes culturels européens ne sont plus prédominants ici. Tu pourras donc trouver ton bonheur entre 12$ et 20$ taxes incluses. Bien évidemment, il faut rester raisonnable et consommer avec modération.
Le Grand Marché
Une petite “épicerie fine” de Saint-Georges, qui propose des produits frais et secs, principalement issus du marché local. Ils organisent également un marché hebdomadaire et de temps à autre des ateliers, événements ou d’autres manifestations culinaires.
Et le non-alimentaire
De ce point de vue, je vais être bref et concis. Deux enseignes sont prédominantes sur le marché et je suis dans l’obligation d’avouer qu’elles sont très efficaces et ultras compétitives. Il s’agit bien évidemment du géant Wallmart et de Canadian Tire. Literie, décorations, bricolage, vaisselle, produits saisonniers, automobiles, high-tech, vêtements et j’en passe. À mon sens, en tant que nouveaux arrivants, ce sont deux magasins immanquables pour ton installation. Parallèlement, Dollarama se défend très bien également, en tant que discounter sur des gammes de produits quasi identiques. Pour ce dernier, entendons-nous que tu rechercheras un prix, ne sois pas trop exigent.
Notre idéologie
Les produits biologiques
Que ce soit pour notre santé ou pour l’environnement, les raisons sont diverses et variées. À chacun d’y voir son intérêt, mais selon moi, il s’agit d’une évidence. Pas de jugement. Nous ne sommes pas là pour convaincre, mais pour inspirer ou informer.
Consommer local
La proximité de nos achats favorise l’économie locale, le développement de nos régions et réduit considérablement l’impact de notre consommation sur l’environnement. CQFD. Dans certains cas, ce n’est pas réalisable ou économiquement non viable, je le conçois. L’objectif n’est pas d’être irréprochable en tout point de vue (c’est impossible, nous en sommes le parfait exemple), mais chaque geste compte.
“Ce qui est fait est mieux que parfait“
Respecter les saisonnalités
Rien de plus simple, il n’y a que deux saisons au Québec ^^ ! Mode second degré activé. L’hiver et les quelques mois qui précèdent le prochain hiver. Ce serait presque de l’humour québécois ? Le paroxysme de l’intégration. De -40°C à 40°C il n’y a qu’un pas. Pour ce faire, si tu ne veux pas te ruiner, tu devras t’adapter. Consommer un maximum de fruits et légumes dans la période forte (fin juin à fin octobre début novembre) et stocker ce qui peut l’être (fruits congelés, courges, soupes, etc.).
Pour ce faire, quoi de plus simple que de s’abonner à un panier de légumes hebdomadaire du maraîcher certifié biologique de ton secteur géographique. Dans cet ordre d’idée, nous avons souscrit à une formule de 18 paniers sur une période de juillet à novembre, à 26,50$ l’unité. Quel régal !
Nos difficultés
- Varier notre alimentation (gamme biologique plus restreinte qu’en Europe)
- Manger frais plus fréquemment (à un coût raisonnable)
- Les fruits et légumes en hiver
- Ne pas avoir de magasins en vrac (bio) à proximité
Les astuces Stalimapics
- Acheter un espace congélation conséquent : l’hiver démarre très tôt et termine très tard, au fil de mes articles, tu commences en avoir conscience. Dans cette idée, pense à congeler ton surplus de fruits (découpés) et de légumes (en soupe par exemple).
- La confiture : tu trouveras dans certains coins du Québec, des fraises à moins de 2$ la livre. Ajouté à cela, le sucre et le zest de citron, le kg de confiture te reviendra deux fois moins cher au kilo.
- Le café : tu es amateur d’un bon café bio matinal ? Même si tu n’en bois qu’un seul, comme nous, chaque jour, il te suffira d’acheter le café (bio ou non, tolérance oblige) en grains puis à le moudre toi même avec un petit plongeur acheté une quinzaine de dollars chez ThinkKitchen par exemple. Économies garanties.
- Même si je ne suis pas un grand adepte des programmes d’affiliation, use des programmes de fidélité en arrivant. Certes, ça fait un lot considérable d’applications, de cartes et d’emails, mais ça te permettra de dénicher les bonnes affaires, cumuler des points/remises et sans doute te faire une idée des endroits ou tu pourras trouver ce dont tu as besoin.
- Certaines enseignes comme IGA proposent des rabais (exit les “remises” dans ton vocabulaire québécois, c’est de l’intégration de consommation) dans les stations Shell. De 3 à 9cts / litre en fonction du montant de ta facture. Même si le prix à la pompe peut être jusqu’à deux fois moins cher, un dollar est un dollar. Si faire ton épicerie au Québec peut te permettre de diminuer tes dépenses de carburant, autant en profiter.
- Sois curieux et interroge ton entourage : tes collègues, ton banquier, tes voisins, le dépanneur du coin (pas le garagiste, l’épicerie de quartier parfois ouvert 24h/24 7j/7, l’intégration se poursuit), tes propriétaires, ton garagiste (le vrai cette fois-ci) ou ton revendeur auto, le serveur de ce restaurant que tu apprécies tant (merci à toi, jeune étudiant, pour cette délicieuse bière, mais surtout pour grâce à qui nous avons pu trouver notre véhicule), ou le réparateur d’électroménager de ta rue, qui te conseillera même pour faire de la plomberie, ou trouver les pièces à moindre prix, car il est débordé (histoire véridique). Tu l’auras compris, un nombre incalculable de portes s’ouvriront si tu cherches l’information. Tu seras face à une population dont la plus grande majorité est accueillante, bienveillante et qui adore qu’on s’intéresse à elle. Les Québécois et les Beaucerons, en particulier, adorent partager et s’entraider. C’est une réelle chance. À toi de la saisir et d’en faire bon usage.
Ce qu’il faut retenir pour faire son épicerie au Québec
Faire son épicerie au Québec est un périple mouvementé pour un expatrié. Ce qui est valable pour nous ne le sera peut-être pas pour toi dans une autre région, mais dans l’ensemble, nous éprouvons sans doute tous des difficultés quelque peu similaires.
Pour résumer :
- L’acclimatation peut être plus ou moins longue, mais elle sera bénéfique.
- Prends le temps de découvrir les marques et les enseignes pour te faire ta propre opinion et adapter l’offre à ta situation.
- Il n’y a pas de choix idéal ni de recette miracle. Selon moi, une seule règle d’or : ne pas consommer à l’Européenne.
- Utilise le publisac. Magasine, encore et toujours. Ce qui veut dire qu’il faut varier les commerces et les places (l’intégration c’est comme le magasinage, ça ne s’arrête jamais) ou tu réaliseras tes achats.
- Diversifie ton panier comme tes expériences d’achats. Goûte, laisse-toi tenter, tu apprendras très vite de tes erreurs.
Pour poursuivre l’aventure
Merci d’avoir lu cet article ! Je t’invite à me partager tes appréhensions en me posant tes questions en commentaire.
À l’inverse, si tu es es déjà sur place, dis-nous quel est ton avis sur la question et n’hésite pas à me donner tes petites astuces.
Pour en découvrir toujours plus sur l’expatriation, tu peux prendre quelques minutes supplémentaires pour consulter un article très apprécié de mes lecteurs : les petites fautes à ne pas commettre en tant qu’expatriés.
Si tu viens de découvrir le blog, je te souhaite officiellement la bienvenue ! Peut-être feras-tu partie de ces nouveaux aventuriers des temps modernes qui vont tenter l’aventure de l’expatriation ? Si l’idée te traverse l’esprit, laisse-toi porter par les différents articles de la rubrique “Expatriation”.
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À bientôt.
Bye-Bye
© Stalimapics – Profiter de l’instant. Vivre, simplement !
Nous on achète de plus en plus des fruits et légumes surgelés, souvent ils sont plus frais que les frais 😉
Puis regarde aussi sur les sitesweb des supermarchés, souvent tu peux t’inscrire pour recevoir les coupons, eh oui j’aurais jamais cru mais je suis devenu adepte du ´couponing’ 😉
Merci pour ton article, c’était à nouveau très intéressant!
Très juste, on opte aussi pour les F&L surgelés. 😉 De très bonne qualité, c’est vrai ! Merci pour les coupons, je vais aller voir ça ! Belle journée à toi ! 🙂
Tellement justes, ces propos sur votre vécu (vécu aussi icitte à Québec Capitale depuis presque 5 mois que nous y sommes, avec en sus les conditions particulières imposées par la situation sanitaire !) et sur les conseils sur l’obligation de s’adapter, tout en respectant son idéologie bien-sûr !
Mes astuces à moi : 1/ LUFA qui permet d’acheter en ligne de bons mets F&L, oeufs, lait, boulangerie, viande & poissons … en bonne partie bio & surtout locaux (qq US toutefois pour les agrumes) et les récupérer
chaque semaine à un point de chute. Je ne sais pas s’il y en a un en Beauce … Certes c’est cher mais qualitatif (ça évite de courir partout) 2/ Nousrire que je vais découvrir en septembre. Mêmes principes & valeurs : achat en ligne, cueillette, bio, local … Côté prix, je ne me suis pas penchée sur le sujet encore mais j’imagine que ça sera toujours plus cher que que ce que nous pouvions avoir en France, AMAP, Biocoop and co !
Et parce qu’aujourd’hui c’est le 15 juillet, une bougie pour l’année au Québec à souffler pour vous 3 (j’en souffle qq unes de plus ce soir sur mon gâteau d’anniversaire, d’où la mémorisation de cette date !)
Continuez à écrire de jolis textes sur votre vie au Québec, c’est très agréable à lire et enrichissant !
Wow, chapeau pour l’intégration/installation en pleine pandémie. C’est sur que ça rajoute un niveau de difficulté dans la game. 😉 Merci pour ces deux idées de plateforme éco-responsables. Je vais aller voir ça ! Concernant le coût, c’est toujours très relatif. Oh, merci pour ce petit clin d’œil du 15 Juillet, j’en profite pour te souhaiter un joyeux anniversaire, avec quelques jours de retard. ^^ En espérant que tu ai bien profité de cette belle journée. Merci en tout cas de faire partie de l’aventure. À bientôt !
Merci pour cet article 😊. On imagine pas de France à quel point l’influence des Etats-Unis impacte le mode de vie au Canada et au Québec. C’est bon de voir des solutions alternatives 😊😊
Avec plaisir ! 😀 C’est vrai, l’influence US est énorme. À nous piocher dans ce qui nous semble bon, en espérant que l’identité québécoise si riche prenne le dessus petit à petit… 😉
Coucou, alors oui lors de notre passage en 2017, nous nous sommes fait la réflexion concernant ” faire son marché”. On a jamais vrm vu de supermarchés comme en France ou ici. Si nous avions dû nous faire à manger, je ne sais pas ou nous aurions dû aller pour trouver de la nourriture. A St_Félicien nous avions trouver un Coutu (c’est juste ?) mais le choix était très limité. Pratiquement pas de fruits-légumes, que du pain toast, bcp de plats fast-food. Ah si, il y avait des Babybell :-). C’est si que me ferait le plus soucis si je devais habiter au Canada, faire mes courses. Après j’ai plusieurs adresses de petits magasins locaux avec des produits d’ici ou de France. Nous sommes allés au Canadian Tire et Walmart. A Québec nous étions allés au Centre commercial “Les Lauriers” et à Montréal y a un centre avec 300 boutiques et pleins de fast-food. Pour r’apporter les souvenirs c’était cool. A bientôt dans un nouvel article. Bel été
Hello. Merci pour ton témoignage. Alors rassure toi, en vacances, ce n’est pas la première chose que tu remarques, les supermarchés… 😉 mais il y en a tout autant qu’en France, voire plus. Tout est une question de goût après. 😉 Pour le Coutu, c’est PJC (Pharmacie Jean Coutu) je suppose. Le concept ? Une pharmacie, qui offre une multitude de service. (épicerie, DPH, non alim etc..). Sinon, nous apprécions plutôt bien les Lauriers à Québec. C’est à proximité et très diversifié! Côté expérience, il faudra que tu essayes le Méga Parc, un parc d’attraction dans le centre commercial des Galeries de la Capitale. Complètement fou. À bientôt.
Hello, clairement, on ne mesure jamais les différences culturelles (notamment en matière d’alimentation) avant d’avoir vraiment mis son nez dedans 🙂 Pour avoir beaucoup voyagé et vécu à l’étranger, je compatis à 100% Merci pour cet article hyper intéressant en tous cas
Merci Valentine ! C’est vrai qu’en étant d’origine française, le facteur culinaire est plutôt important ! ^^ Mais finalement, on s’adapte et on découvre de nouvelles cultures. L’avantage, c’est que nous apprécierons d’autant plus ces anciennes habitudes lorsque nous y feront un saut pendant les vacances ou lors des retours de voyages… 😉
Merci 🎂 À bientôt oui, hâte de lire le prochain article (dans te mettre la pression pour sa rédaction !) !
Merci beaucoup pour cet article nous arrivont début 2021 et ca va beaucoup nous aider
Avec plaisir ! Bon courage pour cette dernière ligne droite excitante ! 😉