Défi Un Jour Une Photo 13/31 : 3 trucs d’experts pour réussir son batch cooking au Québec…
… et ne plus être l’esclave des boîtes à lunch !!! 😉
👉 Si tu veux tout savoir sur ce défi surprenant “d’un jour une photo”, consulte cet article qui t’expliquera pourquoi je me suis lancé dans ce challenge. 😁
Évidemment, tu l’auras compris, ce titre est légèrement et volontairement exagéré. Certes, j’ai du talent (si, si je t’assure), mais je ne suis ni expert, ni professionnel, ni formateur, dans tout ce qui touche de près ou de loin la cuisine. Je ne me prédéfinis même pas comme un “amateur” ^^.
Mais c’est un sujet qu’Aline maîtrise particulièrement. Alors je m’en inspire, comme très souvent… (Oui, tu l’as deviné, elle lit mes articles, donc je mets le paquet !)
AVERTISSEMENT : à partir du moment où tu te diras : “mais quel prétentieux celui-là”, ou, “pfff il en fait trop”, c’est que je serais en plein délire d’exagération. Il s’agira donc d’activer le mode second degré. 😉 De ce fait, ferme les yeux, prends une grande inspiration et ça va bien aller, rassure-toi…
En clair, nous allons traiter du sujet de l’organisation des repas, le temps de préparation, l’élaboration des boîtes à lunch et les différentes techniques que nous avons mises en place pour ne pas nous laisser déborder par le “facteur cuisine” en pleine semaine.

Quel est le contexte qui nous a poussés à adopter le batch cooking au Québec ?
Depuis toujours, en France, nous avons bénéficié du confort d’avoir “jolie maman” (😜) qui vivait dans le village où était scolarisé notre Champion. Aussi, mes parents avaient pris l’habitude, lors de nos déjeuners du samedi, de faire à manger pour un régiment.
Ce qui signifie que nous n’avions pas la problématique :
- de cuisiner le midi ni de mettre notre Champion à la cantine,
- d’anticiper les goûters de 16h, puisqu’il rentrait chez sa mamie,
- de préparer tous mes repas du midi en semaine, puisqu’une partie de mes lunchs étaient d’ores et déjà préparées avec le surplus du week-end. 🤗
L’arrivée au Québec et le changement des habitudes culturelles et culinaires
À présent, évoquons le rythme québécois. Plus précisément, je vais m’attarder sur l’organisation et non pas les habitudes alimentaires et autres différences culturelles déjà détaillées dans cet article sur l’alimentation en Amérique du Nord.
Au Québec, comme dans de nombreuses Provinces et autres États d’Amérique du Nord, il faut s’habituer aux boîtes à lunch :
- pour les enfants,
- pour les parents, que ce soit de retour aux études, ou dans les entreprises.
Les contraintes au quotidien
- Trouver des idées de repas tous les jours pour le soir et les lunchs du lendemain.
- Avoir le temps nécessaire pour cuisiner
- S’adapter avec l’hiver, ou le timing peut être bien plus serré et l’assortiment proposé en fruits et légumes et bien plus limité (si tu es exigent : bio, d’origine non US etc.)
- Concilier ton nouveau rythme de vie avec toute cette organisation (on soupe plus tôt le soir, les enfants se couchent également avant, notre volonté de profiter davantage en famille, nos journées de travail ne font plus 12h transport compris etc..)
Parallèlement, je te rappelle que faire ses courses au Québec n’a absolument rien à voir avec ta visite habituelle dans ton hypermarché du coin.
👉 Consulte une fois mon analyse de marché hyper pertinente sur la manière de faire son épicerie au Québec en cliquant ici. 😅
TRUC N°1 pour réussir son batch cooking
Une organisation millimétrée
Généralement, quand il s’agit d’organisation, tu me vois arriver avec mes grands T.O.C ! 😅
👉 J’en parlais déjà dans un de mes tout premiers articles sur nos démarches d’expatriation.
Notre (ma 😇) planification (maladive 🤔) ?
- Magasiner notre épicerie tous les 15 jours (l’intégration ne t’oublie jamais, elle est toujours là, quelque part…😳). Une run de 2 à 3h entre les différentes “shops” (l’intégration te guette….).
- Faire une liste détaillée, par rayon, pour gagner du temps et ne rien oublier. (16 ans après, elle me prend toujours pour un fou 😜, mais je le vis très bien!)
- Récupérer un panier de légumes hebdomadaire chez notre maraîcher bio, déjà payé à l’année. 27$ par semaine sur une période de 16 semaines pour le format régulier ou 37$ par semaine sur la même durée pour le format complet. Tous les détails sur les abonnements sont ici !
- Réaliser le batch cooking le dimanche matin, habituellement après “notre brunch dominical”, de 9h à 12h30. (Merci Aline pour cette excellente initiative prise fin 2019 qui a réellement assoupli nos semaines !)

TRUC N°2 pour devenir un expert en batch cooking au Québec
La diversification, l’équilibre et la variété. Rien ne se perd tout se récupère
Définitivement, j’ai de la chance qu’Aline soit très au fait en ce qui concerne l’équilibre alimentaire, le “manger sain” ainsi que nos besoins nutritionnels et fondamentaux (déformation professionnelle sans doute). Sachant qu’elle est continuellement entrain de s’informer et de développer ses connaissances, j’apprends énormément de choses utiles à ce sujet et nous en bénéficions tous les jours.
Concrètement il s’agit d’avoir dans l’esprit batch cooking :
- une vision globale : par exemple, avec les patates douces et les carottes, nous allons pouvoir faire une purée, mais aussi des frites, une soupe et une tarte. (C’est certain, lors de tes achats, ne te limite pas à 2 lb de carottes).
- une multitude d’aliments différents pour respecter l’équilibre et limiter les carences : selon une nutritionniste, il s’agirait de manger 22 aliments distinctement différents chaque semaine. Compte pour voir … 😉
- une flexibilité : courant de la semaine, s’il y a des restes, congèle le tout, en portions repas, à sortir pour une prochaine lunch, ou retravaille directement les restes en un nouveau plat.
Honnêtement, nous ne jetons quasi rien ! Exception faite d’un oubli, il est très rare qu’un plat finisse au fond de la poubelle.
À savoir également que notre rituel du vendredi soir, c’est un “apéro-dinatoire” devant nos Youtubeurs préférés : produits frais, restes de la semaine et une bière bien méritée pour fêter la fin de la semaine. Tout le monde se sert et se fait plaisir avec ce dont il a envie. Rien de plus simple et de convivial. 😋

TRUC N°3 pour exceller en batch cooking et enfin se libérer de la pression et de l’intimidation exercées par le lobbying des boîtes à lunch…
Anticiper l’intégralité des besoins alimentaires de la semaine
Par conséquent pour que ton batch cooking soit un succès :
- Achète les quantités nécessaires !
- Prévois l’intégralité des repas / lunchs / collations / goûters / gourmandises (le plus important ! 😋) de la semaine.
Pour nous par exemple, il s’agit des:
- biscuits et autres gâteaux (cookies, muffins, barres céréales ou protéinées etc.)
- lunchs du midi
- repas du soir
- brioche ou pain

TRUC N°4 BONUS
Être équipé pour réaliser la préparation de plats de manière “intensive”
À notre installation, avec une poêle, un saladier et une casserole, ce n’était pas vraiment évident. Aujourd’hui, nous ne sommes toujours pas au top en termes de vaisselle et d’ustensiles, mais ça va beaucoup mieux. C’est aussi ça l’aventure de l’expatriation.
Sans compter que nous avons eu la chance de nous faire offrir le thermomix (merci maman!) ce qui nous fait gagner un temps considérable. À savoir qu’il est pratique, simple d’utilisation et réellement efficace. Objectivement, le seul inconvénient, c’est son prix de départ ! Même moi je sais cuisiner maintenant ! 😂
Bref, n’exagérons rien…
Bien évidemment, il n’est pas nécessaire d’avoir cet appareil pour réussir son batch cooking. N’importe quel petit électroménager peut faire l’affaire.
Enfin, il faut être motivé ! Il faut dire que ça ne vend pas du rêve de cuisiner en continu plusieurs heures d’affilée…

Finalement, quels sont les bénéfices du batch cooking au Québec, voire en général ?
- Moins de stress en semaine : tout est prêt, plus besoin de se poser l’ultime question : qu’est-ce-que je vais faire ce soir ?
- Une pression exercée inutilement effacée : le planning s’allège, les contraintes aussi. Plus besoin de se presser car il faut cuisiner. Servez-vous !
- Davantage de temps (de qualité!) en famille. À proprement dit, à 17h maximum, l’école, le CEGEP et mon boulot sont derrière nous. Nous avons toute la soirée pour profiter pleinement.
- La garantie de manger mieux et plus équilibré.

Réellement, il n’y a pas de recette miracle pour réaliser son batch cooking au Québec, chacun a ses petites astuces, mais nous avons trouvé notre rythme grâce à cette “petite” réorganisation.
👉 Finalement, dis-moi en commentaire en bas de cet article de quelle manière tu t’organises de ton côté ?
Nous avons tous nôtre propre façon de fonctionner. Raconte-nous la tienne. 😃
👉 Par hasard, appliquais-tu déjà le batch cooking ?
Sinon, est-ce que cet article t’a donné quelques idées ?
👉 Pour finir, tu peux consulter mon article d’hier, qui traite des similitudes entre le système scolaire québécois et le modèle scandinave. 🤗
De quoi se poser quelques bonnes questions…
À demain, pour un prochain article. 😃
En attendant, surtout, continue de rêver !
Bye-Bye
© Stalimapics – Profiter de l’instant . Vivre, simplement !
Je pense que tu te doutais que j’adorerais cet article 🙌🏼
En ce moment j’ai pas encore installé cette organisation mais c’est ce que je faisais aussi au Québec et ça sauve tellement de temps!
Merci !! Effectivement, en voyant ton nom s’afficher, ça m’a paru comme une évidence ! 😀 Chaque chose en son temps, je crois que vos projets vous en prenne aussi un peu … 😉
Salut Steve, j’adore cet article, je ne connaissais pas le batch cooking, mais je trouve cela très pratique, je vais en parler à ma femme ce soir, mais après la séance de coaching commun…
Bonne continuation.
Christophe
Héhé, c’est Aline qui a apporté cette technique chez nous. Les semaines devenaient trop chargées et nous subissions plus nos soirées, plutôt que d’en profiter ! Tu me diras si tu l’as adopté! Bonne séance commune, ici , avec le décalage horaire, je suis rarement dispo pour y assister. À bientôt Christophe.
[…] 👉 Si tu veux connaitre tous les secrets d’un batch cooking réussi, rendez vous dance cet article ! […]